Je ne sais pas ce qui a fait dire à l'un de nos collègues qu'on avait un jour, dans notre pays, écouté les agriculteurs. Cette période m'a manifestement échappé ; on ne peut pas se souvenir de tout.
Je voulais dire aux membres du groupe La République en marche qu'ils ont tout de même bien du mérite à inventorier tous ces métiers. Le seul problème, c'est qu'ils n'ont pas de chance : il y a trente ans que notre pays a perdu toute sa thune. Forcément ! On n'entreprend plus ; les entreprises se sont mises à spéculer, à acheter les journaux, Le Monde, Le Figaro, pas encore France 2, mais tous les autres ; et tous, malheureusement, ont soutenu M. Macron.
On a dit beaucoup de mal de M. Sarkozy, mais lui, au fond, n'était soutenu que par M. Bolloré, qui a fini par être mis un peu à l'écart, en dépit des quarante-deux maisons d'édition qu'il avait achetées. Maintenant, ce sont tous les autres qui sont là. Et comment voulons-nous qu'une réforme des retraites aboutisse, quand il n'y a pas une thune dans le tiroir ? C'est pourquoi, à présent que le calme est revenu, je propose que ce projet soit retiré ; on se sépare bons copains, et l'on reprend tout à zéro !