À vous entendre, chers collègues, c'est la faute des agriculteurs, des avocats, de toutes ces professions qui n'ont pas rejoint le régime de retraite instauré après guerre, s'ils ont ce qu'ils ont aujourd'hui.
Voilà votre paradigme depuis le début de la législature. Vous fondez votre action sur la responsabilité individuelle des citoyens. « Si vous êtes malade, au chômage, retraité, c'est votre faute. »
Vous avez sacrifié la solidarité exigée après la guerre sur l'autel de la compétitivité. Mais, quand vous en appelez à la solidarité, c'est aux populations qui produisent nos richesses, matérielles ou immatérielles, de l'assumer pour le bien-être des populations les plus spéculatives.