Il faudra donc agir au niveau international. Nous préconisons que l'ONU consacre chaque année une conférence à l'immigration. Nous ne pouvons pas tolérer davantage que, au sein de l'Union européenne, les pays qui souffrent le plus de l'austérité soient aussi ceux qui accueillent le plus de migrants – je pense à l'Italie et à la Grèce. Nous devrons en finir avec ces règles statutaires de type Frontex pour revenir à des missions de coopération sur le modèle de « Mare nostrum ». Nous devrons également mettre fin à des accords comme ceux du Touquet, car la France n'a pas vocation à jouer les gardes-barrières de l'Angleterre.