Madame la députée, je vous remercie pour votre question.
Il y a un an, en effet, un camp accueillait à Calais 8 000 personnes, dans des conditions indignes. Elles ne sont plus aujourd'hui que 500 ou 700, selon les sources.
S'il n'y a pas davantage de migrants à Calais aujourd'hui, c'est grâce à la politique constante menée par le ministère de l'intérieur, pour éviter qu'une nouvelle jungle ne se crée. C'est extrêmement compliqué, je peux vous l'assurer.
Par ailleurs, nous essayons d'aider Calais à relancer son économie. L'État s'est d'ores et déjà engagé à prendre des mesures de financement très importantes, à hauteur de 50 millions d'euros, dans le cadre d'un plan pour le développement de Calais.
Plus de 22 millions d'euros ont déjà été attribués, ce qui a permis de financer des projets d'une grande diversité, dès 2016 – raccordement des zones d'activité au très haut débit, soutien à l'emploi, prêt exceptionnel aux entreprises par Bpifrance ou encore fonds d'étude pour le parc d'attraction Héroic Land.
En 2017, nous pouvons relever un premier résultat encourageant, puisque le trafic transmanche a augmenté de près de 10 % par rapport à 2016, et celui des poids lourds de 6 %.
L'aide de l'État se poursuit, principalement dans le cadre d'un plan 2015-2020. Oui, nous soutenons Calais.