Madame la députée, je l'ai dit, nous essayons de mener une politique équilibrée, accordant l'asile à ceux qui peuvent y prétendre car ils ont fui les théâtres de guerre ou sont victimes, dans leurs pays, de persécutions politiques. Parallèlement, contrairement à ce que vous prétendez, nous augmentons considérablement les moyens qui nous permettront de statuer plus rapidement sur ces situations.
Nous augmentons le nombre de postes de l'OFII – trente-cinq titulaires et trente-cinq vacataires supplémentaires – , de l'OFPRA – quinze équivalents temps plein – et de la CNDA – cinquante et une personnes pour la création de deux chambres. Cet effort portera ses fruits dans le futur mais, d'ores et déjà, notre politique trouve une traduction.
La comparaison des chiffres en matière d'éloignement montre, entre 2016 et 2017, une hausse de 6,5 %, de 11 % pour les éloignements forcés et de 124 % pour ceux concernant les « dublinés ». À la suite de l'accord passé avec les autorités albanaises, aux termes duquel les personnes arrivées sans visa ne peuvent présenter une demande d'asile, les éloignements vers l'Albanie ont augmenté de 30 % et les éloignements volontaires, de 25 %.
Vous le voyez, nous agissons dans les deux directions de manière équilibrée.