Monsieur le député, peut-être n'étiez-vous pas présent lorsque j'ai répondu à la question sur les crédits alloués à la lutte contre l'immigration irrégulière. Comme je l'ai dit, la diminution des crédits s'explique par le fait que ces derniers comprenaient jusqu'à présent les crédits nécessaires à la jungle de Calais. En réalité, les crédits ne baissent pas de 10 millions, ils augmentent de 4 millions d'euros.
Nos politiques sont résolues – je l'ai déjà expliqué et je ne me lasserai jamais de le faire – : pour celles et ceux qui sont des réfugiés et qui peuvent bénéficier du droit d'asile, nous allouerons les crédits qui leur permettront de s'insérer dans notre société ; pour celles et ceux qui veulent venir en France clandestinement, nous les refuserons.
Dans les Alpes-Maritimes, chaque semaine, nous arrêtons environ 1 400 personnes aux frontières. Si nous ne le faisions pas, sur une année, cela représenterait un grand nombre de personnes à accueillir. Dans les Hautes-Alpes, ce sont près de 1 000 personnes que nous arrêtons aux frontières. Donc, oui, nous menons une action résolue.
S'agissant des crédits dédiés aux CRA, ils sont en hausse de 21 %. Nous essayons d'ouvrir les CRA à proximité des aéroports. Je ne suis pas sûr qu'un CRA serait utile dans les Hautes-Alpes, car je ne vois pas à quel endroit nous pourrions installer l'aéroport.
Le 10/11/2017 à 09:25, Laïc1 a dit :
"pour celles et ceux qui sont des réfugiés et qui peuvent bénéficier du droit d'asile, nous allouerons les crédits qui leur permettront de s'insérer dans notre société ; pour celles et ceux qui veulent venir en France clandestinement, nous les refuserons."
Combien de réfugiés sont-ils rentrés clandestinement en France ? Faire une distinction rigoureuse entre réfugié et clandestin me paraît illusoire. Tout clandestin est forcément un réfugié, tandis que tout réfugié n'est pas obligatoirement un clandestin.
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