Intervention de Éric Woerth

Séance en hémicycle du mardi 25 février 2020 à 21h30
Système universel de retraite — Article 2

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth :

Si le groupe Les Républicains ne cautionne pas l'obstruction, même si les députés ont le droit de la pratiquer – et, je le précise à l'attention de ceux qui le découvrent, ce n'est pas le premier texte qui suscite de longs débats, c'est même assez courant concernant les textes importants – , la vérité est que nous sommes en train d'examiner un texte cacophonique d'où découle, donc, une séance cacophonique. On le voit bien ici : dix-huit dates, trente-neuf éléments qui viennent les justifier… Tout cela donne le tournis.

Même si nous partageons l'objectif du Gouvernement de réformer le système de retraite, nous devons bien admettre que la procédure a d'emblée été viciée. Faut-il maintenant que les députés de la majorité quittent l'hémicycle ? Bien sûr que non. Je le dis au président Le Gendre, qui est resté, ainsi qu'à l'ancien rapporteur général de la commission des finances, qui vient de le rejoindre : nous avons besoin d'une majorité. Certes, les députés de l'opposition pourraient se réjouir de son absence parce que, ainsi, leurs amendements pourront être adoptés, mais la majorité n'a pas à fuir l'hémicycle. Et si elle est un peu malmenée, elle sait qu'à la fin elle l'emportera. Je ne crois donc pas que la bonne réponse soit l'arrêt brutal de nos séances ; il faut au contraire aller jusqu'au bout.

La commission spéciale a déjà échoué.

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