Monsieur le président, c'est qu'il y a un véritable brouhaha dans les couloirs car les députés de la majorité préfèrent rester à l'extérieur plutôt qu'être dans l'hémicycle.
Je défendrai en même temps deux séries de seize amendements, et je note à cette occasion que nous n'avons jamais examiné autant d'amendements en un délai si bref depuis que nous avons commencé l'examen du projet de loi.
Ces amendements visent à repousser le plus tard possible une réforme de régression sociale qui va faire tant de mal au monde du travail dans notre pays. Nous proposons de repousser la réforme à 2048. Elle ne devrait toucher que les générations nées à partir de 2030.
Je regrette de vous faire cette proposition dans un hémicycle particulièrement vide alors qu'il est minuit et que la majorité est ultra-majoritaire. Elle dispose de la majorité absolue, mais elle préfère déserter les bancs de l'Assemblée plutôt que répondre aux questions que nous posons depuis le début de l'examen de ce texte.