La lutte contre l'immigration irrégulière ne se limite pas aux retours forcés. Le ministre d'État l'a rappelé, celle-ci passe en premier lieu par les contrôles aux frontières qui donnent lieu à des non-admissions sur le territoire – leur nombre a progressé de plus de 300 % depuis 2015. En second lieu, elle s'appuie sur les retours volontaires ou aidés – 12 000 personnes en ont fait l'objet.
Le ministre d'État a rappelé que les crédits sont en augmentation de plusieurs millions d'euros, une fois déduits les crédits qui étaient précédemment affectés à l'évacuation des campements de Calais. C'est la raison pour laquelle les rapporteurs spéciaux, à titre personnel, donnent un avis défavorable à l'amendement.