Je vais continuer à expliciter la politique que nous menons pour prévenir l'immigration clandestine.
Je l'ai dit, nous avons conclu un accord avec les autorités albanaises. Sachant que les Albanais occupaient 25 % des places du dispositif national d'asile, nous jugions important de maîtriser ce flux migratoire sans fondement au titre du droit des réfugiés, puisque l'Albanie est aujourd'hui un pays sûr.
L'Afrique est une autre source importante d'émigration. Comme vous le savez, nous travaillons avec des États comme le Niger. En décembre, je m'y rendrai, ainsi que dans d'autres pays. La grande route des migrants passait par Agadez. Avec les autorités nigériennes, nous avons fait en sorte de sécuriser ce point de passage de tous les trafiquants, car ce sont eux qui organisent la venue des migrants sur le continent européen. Désormais, la route n'est plus empruntée par les passeurs, instruits que les autorités nigériennes prennent des mesures drastiques pour éviter les trafics.
Je me rendrai dans d'autres pays d'où arrivent les migrants. Vous le savez peut-être, l'Union européenne a décidé d'abonder un fonds fiduciaire d'urgence de 3 milliards d'euros afin d'encourager les projets de développement et de permettre à nombre de personnes de construire leur avenir dans leur pays au lieu de venir dans les nôtres s'installer dans des bidonvilles et des campements indignes, qui doivent disparaître.