Pour ce qui nous concerne, nous ne sommes pas en train de jouer une comédie. Pour nous, la politique est une nécessité, une nécessité que nous puisons dans notre existence, dans la vie de notre entourage et dans celle de nos électeurs. Ce n'est pas un drame personnel ni même un drame parlementaire. C'est, hélas, un drame social, qui nous mobilise. Au moins cela, je vous donne crédit de l'avoir compris.
Nos amendements vous déplaisent. C'est tout à fait votre droit, mais ce sont nos amendements. Ils nous permettent, monsieur le secrétaire d'État, de développer un argumentaire construit, qui peut, lui aussi, vous déplaire ou éventuellement vous déstabiliser – peut-être est-ce ce qui s'est passé ce soir ?