Un collègue du groupe La République en marche, dont je ne connais pas le nom – je m'en excuse – , vient de mettre en cause la position de notre groupe. Nous n'avons pas voté, naturellement, les amendements présentés par le Front national.
Nous essayons de faire notre job – pardon pour la familiarité du propos – de député d'opposition, en posant parfois quelques questions. Nous y reviendrons, car la commission des lois, grâce à sa présidente, m'a confié le soin, peut-être de façon hasardeuse, d'être corapporteur d'une mission d'information sur l'application de la loi du 7 mars 2016 relative au droit des étrangers en France. Nous reviendrons donc à la charge, si j'ose dire, pour que l'Assemblée nationale fasse son travail d'évaluation des politiques publiques.
Vous aurez noté que mon intervention était, somme toute, très mesurée. Je vous ai posé des questions ; je ne suis pas en train de juger les résultats d'une politique, puisque le quinquennat commence tout juste. On aurait dû, en revanche, avoir un échange un peu plus précis et avoir des réponses chiffrées, monsieur le ministre d'État, afin de pouvoir évaluer les choix que vous ferez au fil des mois et des années.