Nous terminons l'examen de l'article 3, et j'ai donc une question à adresser à la fois au rapporteur général et au secrétaire d'État. Vous nous dites que, pour tous les cas types, le taux de rendement reste de 5,5 %. C'est d'ailleurs l'un de vos arguments de vente de la réforme.
Or, entre 2025 et 2042, la valeur d'acquisition du point ne progressera que de la moitié de la hausse du pouvoir d'achat du salaire moyen – c'est ce qui ressort en partie des pages 196 et 197 de l'étude d'impact, qui précise qu'entre 2025 et 2042 « l'indexation de la valeur du point [… ] est réalisée par une pondération entre inflation et salaire moyen par tête ». Exprimé en pouvoir d'achat, cela signifie que, si le salaire moyen progresse de 1,3 % par an durant dix-sept ans et que l'indexation pondérée est de 0,65 % par an, il y aura une perte nette de pouvoir d'achat pour certains. Pouvez-vous nous éclairer sur ce point ?