Il découle de l'antécédent de la réforme de la carte judiciaire de 2009 – vous pouvez, chers collègues qui siégez à la droite de l'hémicycle, en assumer la responsabilité – et de la manière dont on a longtemps laissé traîner la question de l'aide juridictionnelle, que nous traitons.
Des réponses leur ont déjà été apportées. Je vous entends reprendre certaines revendications relatives à l'abattement pour affirmer que les baisses de CSG et de CRDS sont insuffisantes, que la transition ne vous plaît pas, que vous jugez trop peu pertinent le maintien des mécanismes de péréquation. Reste que ces avancées existent, qu'elles sont concrètes et que la garde des sceaux les a confirmées.
Pourquoi le nombre d'avocats va-t-il diminuer ? Parce que la profession va profondément évoluer. L'activité de contentieux de masse disparaîtra parce que les algorithmes s'en chargent bien mieux que les avocats.