Les amendements identiques me donnent l'occasion de répondre à la remarque de M. Mignola sur les travailleurs indépendants et les professions libérales. La majorité semble s'en remettre à une vision malthusienne : avec le temps et la baisse programmée du nombre d'avocats, et peut-être d'autres professions indépendantes, les problèmes se résoudraient d'eux-mêmes. Nous, nous ne sommes pas adeptes du malthusianisme. Jamais, dans notre pays, cette théorie économique n'a apporté de valeur ajoutée ; jamais elle n'a été une source de progrès ni de satisfaction intellectuelle. C'est un point de divergence majeur entre nous.
Je reviens aux propos tenus par M. Lescure, à l'ouverture de notre séance, qualifiant notre projet d'intéressant mais lui reprochant un manque d'audace par rapport à celui de la majorité.
Cher collègue, notre programme manque peut-être un peu d'audace à votre goût, …