De nos jours, l'essentiel des migrations s'effectue entre pays du Sud. Depuis que les conflits se multiplient dans le monde, le nombre de réfugiés s'accroît. Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés – HCR – a montré que le réchauffement climatique conduira à des millions ou des dizaines de millions de nouveaux réfugiés, qui soit rechercheront de l'eau, soit fuiront les conséquences du réchauffement climatique, telle la montée des océans. L'afflux de réfugiés touchera non seulement la France, mais aussi de nombreux pays du monde.
Il convient donc d'organiser une coopération mondiale sur la question des migrations, de créer une organisation mondiale des migrations et d'organiser des conventions pour parvenir, entre pays, à discuter de ces questions.
Monsieur le ministre d'État, à la suite de ma visite du hotspot de Samos, je vous avais interrogé sur le sort des mineurs non accompagnés. Vous n'aviez pas daigné répondre à ma question. Bis repetita, donc.
Aujourd'hui, l'Union européenne n'est même pas capable de gérer la relocalisation des réfugiés qui arrivent à ses portes. Il convient donc de voir par quelles manières nous pourrions y parvenir au niveau mondial.
Encore une fois, nous demandons un rapport, car nous n'avons pas d'autre solution. Monsieur le ministre d'État, comme vous avez refusé tous les rapports précédents, vous trouverez bien un fonctionnaire au ministère de l'intérieur pour rédiger celui-là.