Pour la première fois, la commission des affaires économiques s'est saisie pour avis de la mission portant sur les investissements d'avenir. Ce n'est pas un hasard au moment où la France ambitionne d'être actrice des transformations massives que notre économie mondialisée traverse. Les investissements d'avenir ont pour objectif de faire de la France un leader en matière d'intelligence artificielle, de biotechnologie, de biomédecine, de Big data, de super-calcul, enfin et surtout d'efficacité administrative.
Notre commission suit de près les enjeux d'innovation. Ils sont considérables. Outre les deux programmes d'investissements d'avenir (PIA) de 2010 et de 2014 qui représentent à eux deux près de 50 milliards d'euros, le nouveau Grand plan d'investissement (GPI) devrait appuyer l'intervention de l'État à hauteur d'environ 60 milliards d'euros supplémentaires.
La rapporteure pour avis de la commission des affaires économiques, Marie Lebec, présentera tous ces enjeux dans son rapport, tout en faisant part de quelques interrogations en particulier en ce qui concerne l'insuffisante évaluation des PIA. En effet le GPI devra prévoir des indicateurs de suivi et une évaluation constante des objectifs à atteindre.