Intervention de Christine Pires Beaune

Réunion du lundi 6 novembre 2017 à 17h00
Commission élargie : finances - affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

La mission « Pouvoirs publics » est marquée dans l'ensemble par une stabilité des crédits entre 2017 et 2018, à l'exception toutefois notable et très regrettable, à l'heure où l'on demande tant d'efforts aux Français, du budget de la présidence de la République qui augmente de 3 millions d'euros. J'ai bien noté que les raisons avancées sont la nécessité de mettre à niveau les installations et équipements destinés à assurer la sécurité des personnes et des biens. Je regrette l'absence de précisions concernant la ventilation des dépenses de personnel et, singulièrement s'agissant des agents contractuels, car ils représentent tout de même 18 % du personnel de l'Élysée.

Je tiens à rappeler que le budget de la présidence de la République avait diminué de plus de 10 % au cours du quinquennat précédent, ce que je veux saluer. Pourquoi la hausse des dépenses de sécurité n'est-elle pas financée par des réductions d'autres postes budgétaires à l'intérieur de cette même mission ?

Concernant le Parlement, le budget de l'Assemblée nationale pour 2018 est en baisse de 5,9 %, ce dont je me félicite, comme je salue les dernières mesures annoncées ce week-end par notre premier questeur qui visent à supprimer les dépenses injustifiables.

L'analyse du programme qui inclut les dépenses liées au fonctionnement du cabinet du Premier ministre me permet d'évoquer les questions posées par René Dosière, notre ancien collègue, concernant la rémunération des membres du cabinet. On apprend en effet que la rémunération moyenne des 232 membres des cabinets ministériels du Gouvernement Philippe s'élève à 9 186 euros mensuels, soit une hausse de 20,5 % par rapport au précédent gouvernement. Même si j'ai entendu vos explications, monsieur le secrétaire d'État, celles-ci ne m'ont pas forcément convaincue.

S'agissant de la mission « Direction de l'action du Gouvernement », le programme 333 « Moyens mutualisés des administrations déconcentrées » comporte une nouvelle mesure d'un montant de 5 millions d'euros destinés à engager l'harmonisation des prestations d'action sociale. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

Enfin, je veux défendre le commissariat général à l'investissement. Chaque fois que la commission des finances a voulu des informations, elle les a obtenus, et les communications de données sont effectivement très nombreuses.

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