Au mois de janvier dernier, j'ai participé à trente-quatre cérémonies des voeux dans mon département. Chacune rassemblait en moyenne entre 80 et 150 personnes. Les citoyens de base me disait : « Nous n'y comprenons rien, nous ne faisons pas confiance. »
J'ai alors songé : « Je viens d'un département rural, moi-même je n'y comprends rien non plus. » Mais, lors des voeux du Conseil économique, social et environnemental, les présidents des grandes fédérations professionnelles m'ont dit : « Nous n'y comprenons rien, nous ne faisons pas confiance. »
Monsieur le secrétaire d'État, je vous pose donc la question suivante : qui – à part, semble-t-il, quelques-uns dans cet hémicycle – comprend réellement quelque chose à votre réforme ?