Il s'agit d'une discussion importante, que nous avions d'ailleurs déjà eue lors de l'examen du projet de loi de transformation de la fonction publique. Loin de nous l'idée de tenir un discours anti-fonction publique. Bien au contraire, nous cherchons, avec la loi de transformation de la fonction publique ainsi que le système universel de retraite, à renforcer notre fonction publique, son attractivité et la reconnaissance des métiers, et ce en entendant ce que nous disent les fonctionnaires. Notre objectif est bien, demain, de renforcer leur accompagnement dans la construction d'une carrière qui, à un moment donné, peut amener un agent de la fonction publique à vouloir, pendant un certain temps, aller travailler dans le secteur privé, créer son entreprise ou rejoindre le secteur associatif. Précisons d'ailleurs que ce n'est pas parce que l'on va travailler dans le privé que l'on va pantoufler.
Faciliter ces mobilités nécessite d'instaurer les mêmes règles pour tous, car, à l'heure actuelle, on n'obtient pas la même pension selon que l'on a travaillé pendant vingt ans dans le secteur public puis vingt ans dans le secteur privé, ou l'inverse. J'estime que ça n'est plus acceptable. Grâce au système universel, demain, quel que soit le temps passé dans l'un des différents secteurs, on aura droit à la même retraite.