Je reviens sur la situation particulière des enseignants, qui anticipent une baisse de 30 % de leur pension à cause de votre réforme. Des revalorisations très importantes sont prévues, dites-vous, mais elles ne sont pas à la hauteur, compte tenu notamment de l'inflation – nous avons déjà eu l'occasion de vous le dire. De plus, comme l'indique l'étude d'impact, pour bénéficier d'une hausse de leur niveau de pension, les fonctionnaires de l'éducation nationale devront partir en retraite à 67 ans.
Nous le répétons, il faut renoncer à la règle qui consiste à calculer la pension sur la base de l'ensemble de la carrière. Compte tenu de ce que sont les carrières dans la fonction publique, cela a du sens d'en rester à la règle des six derniers mois pour tous les fonctionnaires, y compris les enseignants. De même, il est censé de retenir les vingt-cinq meilleures années pour les salariés du privé, car leurs carrières ne sont pas linéaires, à l'inverse de celles des fonctionnaires.