Ils portent eux aussi sur un cas particulier.
S'agissant des primes, je n'y suis pas opposée lorsqu'elles sont accordées à tout le monde. Je pense par exemple aux indemnités versées aux professeurs qui enseignent dans le réseau d'éducation prioritaire ou à l'étranger.
Toutefois, la logique du Gouvernement – le ministre de l'éducation nationale, M. Blanquer, ne s'en cache pas – est d'instaurer des primes au mérite, qui seraient également prises en compte pour la retraite. Or ce serait une remise en cause des règles historiques et fondamentales qui régissent actuellement la fonction publique. Je ne dis pas autre chose.
Je ne remets absolument pas en cause les primes accordées à égalité sur le fondement de critères objectifs. Je remets en cause celles que vous voulez instituer progressivement, car elles introduiraient dans la fonction publique une logique de mérite et une logique hiérarchique, ce qui poserait des problèmes.