La plupart des salariés, même très jeunes, qui bénéficient aujourd'hui d'un régime spécial, n'en verront pas la fin. Très peu seront concernés. Cette lenteur équivaut à une non-réforme.
Ensuite, le coût global de la transition pour les finances publiques est inconnu, de nous en tout cas. Peut-être le connaissez-vous, peut-être les participants à la conférence de financement le connaissent-ils. Il n'est pas connu de nous. Nous ne savons pas, en particulier, comment l'État, qui est employeur, compensera les cotisations qui ne seront pas versées par les salariés, alors qu'ils devraient s'en acquitter.