En mettant l'accent sur ces régimes spéciaux, vous les stigmatisez, et nous vous avons déjà expliqué pourquoi. En fait, vous les utilisez comme levier pour bouleverser tout le régime des retraites, alors que ces régimes spéciaux convergents depuis longtemps déjà.
Puisque nous parlons de celui des cheminots, je rappelle qu'il a déjà connu des réformes en 2008 et 2011, qui ont déjà entraîné une hausse des cotisations jusqu'en 2026. Elles ont également eu pour effet qu'à partir de la génération de 1973 – je voulais le dire à l'intention des jeunes qui étaient tout à l'heure dans les tribunes de l'hémicycle, mais ils n'y sont plus – , ils doivent déjà cotiser quarante-trois ans et, sur la période 2026-2060, dans leur régime de retraite actuel, l'âge moyen de départ aurait été de 61 ans. Nous ne voyons donc ni l'urgence ni le caractère indispensable de la suppression de ce régime.