Je n'avais pas l'intention de m'exprimer maintenant, mais puisqu'on nous invite à nous expliquer, je le fais bien volontiers, monsieur le président du groupe MODEM.
La réalité, c'est que nous sommes aujourd'hui convaincus qu'il faut harmoniser les régimes qu'on qualifiait autrefois de spéciaux avec l'ensemble des autres régimes. Je rappelle qu'en 2010, nous avions eu la volonté – et le courage – de rapprocher les durées de cotisation du public et du privé et en même temps de repousser l'âge légal de la retraite pour tout le monde. Mais, s'agissant des régimes spéciaux – nous l'avons toujours reconnu – , nous n'avions pas pris ce chemin, car les difficultés étaient déjà assez nombreuses. Nous n'allons donc pas vous reprocher de vous occuper des régimes spéciaux.
Nous constatons aujourd'hui que ce n'est pas la clause de l'oncle, comme vous l'avez dit, mais celle du grand-oncle ou du grand-père, car la période couvre quasiment deux générations. Cinquante ans avant d'arriver à la convergence, c'est très long et ce n'est certainement pas pour demain. Ceux qui intègrent aujourd'hui les entreprises concernées bénéficieront encore de ces clauses spécifiques au régime, quel que soit l'organisme concerné. Nous aurions souhaité que votre volonté…