Par cet amendement, nous voulons parachever l'universalité du nouveau système de retraite en y intégrant les sociétaires de la Comédie-Française, qui sont laissés de côté par la rédaction actuelle du projet de loi, comme le Conseil d'État l'a lui-même remarqué.
Le talent, l'engagement et l'héritage historique porté par les sociétaires de la Comédie-Française sont reconnus par toutes et tous. Ici même, les uns et les autres, vous avez loué les talents de l'ensemble des personnels travaillant à la Comédie-Française, qu'il s'agisse des costumières, des agents qui travaillent à Sarcelles dans les ateliers des décors ou des techniciens parisiens. Néanmoins, la couverture de l'ensemble des assurés, quels que soient leur statut, leur métier et leur fonction, est au fondement de l'engagement pris par le Président de la République en 2017 et défendu par la majorité devant les Français. Aussi, il faut intégrer les quarante sociétaires de la Comédie-Française dans le système universel de retraite. Je m'en remets d'ailleurs à la devise de cette institution : « simul et singulis », « être ensemble et rester soi-même ». C'est précisément le sens de cette intégration dans le système universel.