J'entends vos arguments : est-il nécessaire de demander aux 1 400 cotisants restants d'intégrer le système universel de retraite ? Je partage la volonté d'universalité avancée par M. le rapporteur : il n'y a pas lieu d'exclure certaines populations du futur régime au motif qu'elles sont trop peu nombreuses. L'adhésion n'est pas fonction du volume d'adhérents. Nous faisons tous partie de la collectivité nationale ; à ce titre, nous proposons à la représentation nationale un système universel de retraite dont la clé d'entrée n'est pas le poids que pèsent les uns et les autres, mais notre qualité commune à faire République – car c'est bien ce qui nous mobilise profondément.