J'ai écouté toute la journée les arguments des uns et des autres, notamment au sujet des régimes spéciaux. Il n'y a pas de mineurs dans ma région, mais je crois que nous serons tous d'accord pour dire que ce métier a été l'un des plus durs que l'humanité ait connus, et qu'il l'est toujours pour ceux qui l'exercent encore.
J'ai également entendu que les régimes spéciaux étaient un héritage, le produit d'une histoire et d'une culture. À ce propos, je voudrais avancer trois éléments. Premièrement, les jeunes que je rencontre sont épris de carrières qui leur offrent une grande liberté. Ils veulent pouvoir travailler cinq ans à un endroit, partir deux ans en voyage, revenir trois ans, changer de métier, se former.