En 1886, grève à Decazeville ; 1er mai 1891, Fourmies ; 1892, Carmaux. Ce sont les mineurs de fond dont les luttes sociales, les grèves, nous ont permis d'interdire le travail des enfants, de limiter la journée de travail à huit heures, de construire la mutualité, c'est-à-dire tout le système de la sécurité sociale avant la lettre, qui provenait des caisses de mineurs. Après la deuxième guerre mondiale, en 1946, un pacte social a été signé entre la nation et les mineurs de fond. C'est pourquoi je n'accepte pas le terme de « petit bazar ». Nous devons le respect, et un droit à réparation, à cette corporation.