Je me doutais que vous diriez cela, chers collègues. Mais la question était alors assez simple : êtes-vous pour le maintien du Concordat ? Je rappelle qu'au moment de l'abolition du Concordat, l'Alsace-Moselle n'était pas en France : par conséquent, quand la région décide de réintégrer la France, le concordat y est toujours en vigueur. Trois ans après la fin de la guerre, on demande donc aux Alsaciens et aux Mosellans s'ils veulent maintenir le Concordat ou non – car les politiques de l'époque, sachant très bien comment poser une question référendaire pour ne pas faire de bêtise, craignaient que l'Alsace-Moselle décide de ne pas réintégrer la France si l'on supprimait le Concordat.
Concernant la réforme des retraites, notre argument était, il y a 117 heures, que la question référendaire à poser serait un peu plus compliquée. Je tenais néanmoins à rappeler que la décision de maintenir le Concordat avait été prise par les Alsaciens-Mosellans et par référendum.