Beaucoup sont sans solution. Nous doutons que la montée en charge, en 2018, du « plan d'investissement compétences » offre une réponse tangible aux personnes concernées. Nous aurions sans doute préféré accentuer les obligations de formation en impliquant Pôle emploi et permettre une « sortie en sifflet » du dispositif, via une baisse progressive du taux de prise en charge par l'État.
Décalage ensuite entre les ambitions affirmées et la réalité vécue dans les territoires. Le sujet de l'emploi associatif en est un exemple : vous annoncez une baisse de charges de 1,5 milliard d'euros au profit des associations en 2019, ce qui leur permettra sans doute de renforcer leurs conditions d'embauche, mais c'est dès le 1er janvier 2018 que la plupart d'entre elles seront confrontées au renouvellement de leurs salariés, qu'elles ne pourront pas assumer sans l'accompagnement de l'État. Elles réclament à juste titre un moratoire ou au moins un étalement.