Pour l'illustrer, je vais prendre un exemple que je connais depuis la rencontre dont j'ai déjà parlé, organisée par notre collègue Jimmy Pahun avec des représentants de l'ENIM. Certains mytiliculteurs, donc, ou certains ostréiculteurs relèvent du régime de la MSA – Mutualité sociale agricole – , d'autres relèvent de l'ENIM. Il serait pourtant logique que les conditions de départ en retraite soient les mêmes pour eux, dans le cadre du système universel, qu'ils aient été historiquement affiliés à l'un ou à l'autre.
C'est pourquoi il faut prendre en compte toutes les particularités des métiers de la mer. Ainsi, le terme « pêcheurs » correspond à des professions extrêmement différentes : certains partent en pleine mer pendant de nombreuses semaines tandis que d'autres pratiquent uniquement la pêche côtière… Seule une approche basée sur la discussion avec ces professions permettra de surmonter les difficultés le plus équitablement possible. Même si je ne doute pas des bonne intentions des auteurs de cette série d'amendements, l'avis est défavorable.