Quoi qu'il en soit, nous ne parlons pas, ici, d'un âge d'équilibre structurant : ce qui est structurant, c'est le fait de confier la décision à la nouvelle instance, la CNRU – Caisse nationale de retraite universelle. L'âge d'équilibre, vous le soulignez vous-même, sera redéfini : voilà le point structurant qui sera fixé, non par ce projet de loi, mais par la future CNRU. Il n'est donc même pas question d'ordonnance, sur ce point : il est écrit dans le marbre que la CNRU sera chargée de la gestion de l'âge d'équilibre.
Enfin, madame Dumont, je suis membre de la commission des affaires étrangères. Pour les ratifications d'ordonnances, des rapporteurs sont nommés et des débats intenses ont lieu – comme ce fut le cas, par exemple, pour une convention signée avec le Luxembourg. On se dispute, on exprime son point de vue : le travail de ratification est tout sauf léger, et dire le contraire est un peu méprisant à l'égard des membres de cette commission, qui, sur chaque ratification – puisque tel est le sujet dont ils sont presque exclusivement saisis – travaillent considérablement et vont au fond des choses.