Depuis l'ouverture de la séance, il y a à peu près une heure, je n'entends parler que de l'étude d'impact, de l'avis du Conseil d'État et des ordonnances, utilisées pour affirmer que nous ne travaillons pas dans le bon sens.
Chers collègues de gauche, si j'ai bonne mémoire – mais je peux me tromper, car je n'étais pas député à l'époque – , il me semble que le texte de loi dont nous nous apprêtons à modifier la philosophie, et qui est depuis soixante-dix ans un texte essentiel de la République française, dès lors qu'il régit notre système de retraite, ce texte que nous modifions, car nous croyons qu'il n'est plus adapté, a été intégralement adopté par ordonnances, sans étude d'impact, à une époque où la France était financièrement dans le rouge !
Il est bon, de temps à autre, que les responsables politiques prennent leurs responsabilités et adaptent les lois à la vie de tous les jours, au lieu de se contenter de rester bloqués dans le passé. Je tenais à le rappeler.