Nous allons tous, madame la ministre, mourir de cette saignée libérale si nous ne parvenons pas à temps à y mettre un terme. J'espère que nous arriverons à le faire dans les semaines ou les mois à venir, avec l'aide d'un mouvement social.
Madame la ministre, ce budget n'est pas à la hauteur de la situation. Vous l'aurez compris, nous appelons l'Assemblée à le rejeter. En réalité, les crédits de cette mission représentent votre deuxième mauvaise action politique, après les ordonnances visant à détruire le code du travail. Quelques mois après ces ordonnances, vous affaiblissez considérablement les politiques publiques en faveur de l'emploi : je dois dire qu'au bout de six mois, pour une ministre de travail, on n'a jamais vu pire bilan !