Nous examinons des amendements mais, comme nous entendons aussi des déclarations générales, j'en ferai également une. Vous dites que cette réforme apporte de la justice et réduit les inégalités. Je prendrai donc un exemple pour vous montrer que ce n'est pas le cas. Nous avons appris, au cours de nos débats, que pour obtenir le MICO – minimum contributif – , qui s'élève à 1 000 euros, il est nécessaire de travailler quarante-trois années et d'atteindre l'âge d'équilibre. Or quelqu'un qui commencerait sa carrière avec un salaire convenable et qui aurait une carrière ascendante pourrait atteindre cet âge d'équilibre sans nécessairement avoir accumulé quarante-trois annuités ; cette personne pourra partir à la retraite avant. Ce n'est pas juste ! Tout le monde n'aura pas à travailler autant d'années. Ainsi, soit la nécessité d'accumuler un nombre d'annuités pour obtenir le MICO s'applique à tout le monde, soit elle ne s'applique à personne !