Je n'avais pas l'intention de réagir mais, puisque vous nous en donnez l'occasion, je vais la saisir.
Cher collègue du groupe MODEM, vous affirmez que les partenaires sociaux seront à la manoeuvre pour déterminer la valeur du point et gérer le futur système de retraite pour les cinquante prochaines années. C'est totalement faux ! En effet, c'est l'État qui nommera le directeur de la Caisse nationale de retraite universelle. Cela revient à une forme de reprise en main et d'étatisation du système. Cela peut se comprendre, et c'est même heureux, puisque c'est bien le budget de l'État qui financera l'équilibre des caisses de retraite – à ce sujet d'ailleurs, nous nous interrogeons toujours sur la façon dont la majorité compte atteindre l'équilibre en 2027. Nous avons posé la question à de multiples reprises et manquons de visibilité puisque cela relève, encore une fois, de la conférence de financement. Voilà pour le fond.
Sur la forme, nous avons pu voir un large panel de méthodes d'obstruction. Je n'avais pas compris qu'il y avait sur ce projet de loi un rapporteur général, des rapporteurs par titre, mais aussi un super-rapporteur du MODEM qui intervient en réponse à chaque intervention…