Mais comme l'indexation sur l'inflation n'assure qu'une augmentation minimale des retraites, mieux vaut un système plus dynamique, sachant que la CNRU sera là pour assurer la transition, en l'occurrence pour faire passer d'un mode d'indexation à un autre. Le texte prévoit une échéance ; libre à la CNRU de faire une transition plus rapide si elle estime en maîtriser l'ensemble des paramètres, sachant que sa composition changera nécessairement au fur et à mesure, avec de nouvelles entrées dans son conseil d'administration d'ici 2045. Le système général sera généralisé pour les générations concernées en 2025, avec retour à l'équilibre en 2027, certaines professions relevant des régimes spéciaux y entrant plus tard. Il faut donc laisser la main à la CNRU pour lui permettre d'utiliser les outils à sa disposition afin de régler le plus finement possible cette intégration dans le système universel.