l'allocation de 150 millions d'euros aux professionnels de santé pour des investissements courants dans les différents hôpitaux français ; l'engagement que les tarifs hospitaliers, après près de dix ans de baisse, augmenteraient pendant au moins trois ans consécutifs ; l'engagement d'assurer une visibilité pluriannuelle des budgets hospitaliers accordés et signés par l'ensemble des représentants du monde hospitalier.
À propos de la reprise de la dette à hauteur de 10 milliards d'euros, que vous avez évoquée, je me suis engagé, devant le monde hospitalier, à rendre publiques d'ici à la fin mars les conclusions essentielles de la mission d'inspection générale qui est en cours et qui permettra de déterminer quelle partie de la datte doit être reprise, à quel type d'hôpitaux et dans quelles conditions. Je me suis engagé à ce que, sans attendre la fin de l'année, les directions de chaque hôpital puissent savoir, dès le mois de juin, quel montant de la dette serait repris, de façon à ce que des dépenses nouvelles puissent être engagées avant l'été. Celles-ci devront-elles être consacrées à de l'investissement, à des ressources humaines, à l'un et à l'autre ? Nous verrons – je souhaite lancer de vastes concertations.
Pour conclure à propos des mesures nouvelles, j'ai annoncé ce matin même le dégel de 260 millions d'euros de budget supplémentaire destinés directement et dès à présent aux hôpitaux français pour les aider à passer le cap et à poursuivre la transformation amorcée.