Vous m'interrogez sur un sujet qui sera évoqué demain en commission des affaires sociales. Vous commencez par exprimer le sentiment qu'en faisant usage d'une disposition constitutionnelle, le Gouvernement méconnaît le rôle du Parlement ; c'est un avis qui vous appartient. Mais immédiatement après avoir ainsi regretté la façon dont le Gouvernement traiterait, si j'ose dire, la représentation nationale, vous demandez au chef du Gouvernement de se prononcer sur une question qu'il appartient à la commission des affaires sociales de trancher souverainement.