Vous avez commencé par saluer le courage des femmes qui parlent et, bien évidemment, je ne peux que vous rejoindre. Depuis quelques années, notamment depuis le mouvement #MeToo, ces femmes ont le courage de dénoncer les violences sexistes et sexuelles qu'elles ont vécues, qu'il s'agisse de harcèlement sexuel sur le lieu de travail, de viol ou de violences conjugales, voire d'excision et d'exploitation sexuelle.
Pendant quelques années, il a été de bon ton de parler de « libération de la parole des femmes ». Personnellement, je ne me reconnais pas dans cette expression, à laquelle je préfère celle de « libération de l'écoute des femmes ». En effet, cela fait des générations que les femmes parlent, sans être entendues.