J'y associe mon collègue Jean François Mbaye.
Comme l'a rappelé le Président de la République à Amiens, il est essentiel que la jeunesse puisse véritablement se saisir de son destin. Il est donc légitime que l'éducation soit au coeur de notre projet.
L'éducation doit favoriser l'apprentissage, l'insertion et l'émancipation. Cette bataille qui permettra à notre jeunesse de se tourner sereinement vers l'avenir, nous devons la conduire collectivement, à tous les niveaux, dans les ministères, dans les régions et dans les communes, avec tous les acteurs qui entourent les enfants – les parents, les enseignants, les éducateurs et les bénévoles.
Les inégalités de destin, nous le savons, sont plus prégnantes dans nos quartiers. Les statistiques relatives au chômage des jeunes issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville nous le rappellent.
Le Gouvernement a donc lancé le dispositif des cités éducatives, afin de favoriser l'innovation et de nourrir l'intelligence collective grâce à des échanges de bonnes pratiques. Les cités éducatives nourrissent une ambition forte : rétablir l'égalité des chances en renforçant les dynamiques territoriales, ainsi que les liens entre l'école et le territoire, car le cadre scolaire ne peut compenser, à lui seul, un environnement familial et social défavorisé.
D'autres mesures ambitieuses et évolutions législatives adoptées par la majorité contribuent à cet objectif : le plan 1 000 premiers jours, la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, le plan mercredi, le développement des tiers-lieux, la formation obligatoire des jeunes âgés de 16 à 18 ans, le lancement du pass culture.
Il est essentiel de travailler sur tous les temps de vie de l'enfant – scolaire, périscolaire, extrascolaire – , de la naissance jusqu'à l'insertion, pour l'aider à développer les compétences qui lui seront essentielles et qui favoriseront son engagement, sa mobilité, son autonomie et sa citoyenneté.
Monsieur le ministre, quelles mesures comptez-vous prendre pour que les quatre-vingts cités éducatives disposent des moyens de leur ambition ?