Le temps d'un parti, fût-il celui du maître des horloges, n'est pas celui d'un pays, en particulier lorsqu'il s'agit de légiférer pour les cinquante prochaines années. La France avait besoin d'apaisement et de cohésion, vous lui offrez la précipitation et la division ; nous avions pourtant besoin d'unité, en particulier pendant la crise sanitaire mondiale, due au coronavirus, que nous traversons, et à laquelle vous faites face ; or, nous sommes au rendez-vous de l'unité.
Cette réforme procède d'un pouvoir vertical, qui cherche à imposer plus qu'il n'aspire à rassembler. Nous le disons avec d'autant plus de gravité que nous n'avons pas répondu à votre absence de méthode par l'obstruction parlementaire – le groupe Libertés et territoires a déposé soixante et un amendements.