La réalité, c'est que, tous sur ces rangs, nous sommes légitimes. Que nous représentions 25 % ou 8 % des citoyens, chacun d'entre nous a été élu et reconnu par les urnes. Il n'est donc pas question de légitimité, mais de crédibilité. Celle que beaucoup ont acquise par leur travail, sur le terrain, dans les réunions publiques ou au sein même de cet hémicycle, sur tous les rangs, nous la devons à notre capacité d'être en accord avec ce que nous défendons. Pour ma part, en tant que députée issue de la société civile, j'ai défendu cette volonté de faire de la politique autrement.
Utiliser l'article 49, alinéa 3, sous prétexte que d'autres l'ont fait avant nous, ce n'est pas faire autrement.