… dont le travail dans l'hémicycle et à l'extérieur a permis de faire évoluer le texte sur de très nombreux sujets, par exemple sur les droits familiaux avec l'attribution automatique de 2,5 % à la mère avec un plancher qui pourra évoluer en fonction du nombre d'enfants, sur la retraite progressive à partir de 55 ans pour les travailleurs handicapés, sur le rôle d'investisseur socialement responsable du Fonds de réserve universel, sur la création, comme cela avait été le cas pour la réforme du Régime social des indépendants, d'un comité de surveillance sur les transformations organisationnelles liées à la mise en oeuvre de la nouvelle Caisse nationale de retraite universelle. Les députés de la majorité, mais aussi des autres groupes, ont d'ailleurs souvent présenté des amendements identiques à ces derniers.
D'autres amendements, qui se trouvent également dans le texte, reprennent les points d'accord entre certaines organisations syndicales et certaines organisations patronales. Ils concernent, là aussi, des points clefs qui ont fait l'objet de discussions denses dans le cadre du dialogue social. Je pense à la garantie relative au maintien de l'intégralité des droits acquis avant 2025. Je pense à l'ouverture de la retraite progressive à 60 ans dans le système universel et à la création d'un tel dispositif dans la fonction publique dès 2022. Je pense à la meilleure prise en compte des polyexpositions en matière de pénibilité, qui ne figurait pas dans le projet initial et qui, ici aussi, résulte d'accords entre les organisations syndicales et patronales – disposition, j'y insiste, intégrée au texte sur lequel le Gouvernement engage sa responsabilité.