Dès lors, si vous n'estimez pas, madame la rapporteure, que cette réforme constitue un carcan d'austérité, je crois que nous n'avons pas les mêmes définitions. Réduire la part du PIB consacrée aux retraités, c'est leur imposer des coupes financières, ou plutôt, c'est affecter moins d'argent au système par répartition. Ceux qui en auront les moyens se dirigeront alors vers la retraite par capitalisation. Voilà ce que vous promettez !
Pour vous, la loi ne sert que les politiques néolibérales et d'austérité ; dès lors qu'elle sert la protection sociale ou l'intérêt général, vous la niez pour servir les intérêts particuliers et la finance.