Tâchons de clarifier la manière dont nous allons procéder dans ces débats. Qu'il soit entendu que lorsque nous défendons des amendements de forme – j'en conviens, puisqu'ils visent à remplacer un terme par un autre – , notre intention n'est pas de vous donner à ce micro une leçon de vocabulaire ni de lancer un débat dans l'hémicycle sur le remplacement du mot en question. Il s'agit – et nous l'assumons – d'un prétexte, mais c'est aussi un droit, le droit d'amendement, qui permet d'intervenir sur le fond et d'engager un débat qui le mérite à notre avis – supportez-le. Vous pourriez contribuer à ces débats de fond ! Vous avez déjà invoqué l'article 49, alinéa 3 lors du projet de loi précédent. La discussion en cours, quant à elle, se poursuivra tout au plus jusqu'à dimanche soir, si l'on en croit ce qui est prévu. Participez donc à un débat de fond, s'il vous plaît ! Autrement, il deviendra évident aux yeux de tous que c'est vous qui ne le souhaitez pas !
Encore une fois, lorsque nous prenons la parole pour défendre des amendements de forme, c'est pour créer une occasion supplémentaire de débattre avec vous sur le fond, parce que c'est nécessaire. Le bilan de cette méthode au cours des quinze derniers jours montre du reste que certains amendements tendant à remplacer un mot par un synonyme ont permis la tenue de débats qui ont éclairé la représentation nationale et, sans doute, le pays tout entier, sur plusieurs points : les agriculteurs ne verront pas la couleur de la pension minimale qui leur est promise, …