Le fait par exemple, de solliciter les revenus financiers aura-t-il selon vous une incidence sur le coût du travail, dont vous souhaitez qu'il ne soit pas affecté ?
Autre question : tiendrez-vous longtemps en menant une politique de privilèges pour certains – on a rappelé les cadeaux faits aux riches, que vous choyez, tandis que vous demandez toujours plus aux autres, y compris de travailler plus.
Au fond, il s'agit d'une réforme budgétaire, de gros sous. Vous n'avez pas compensé les exonérations : est-ce normal ?
Au coeur de ce projet se pose enfin la question des richesses que produisent celles et ceux qui travaillent et de leur répartition. C'est pourquoi il faut repenser le niveau des salaires : une hausse des salaires se traduirait sans doute par de moindres résultats pour les entreprises du CAC40 mais aussi par une hausse des cotisations.
Si vous refusez de vous saisir de ces questions, c'est que la messe est dite pour vous, mais elle ne l'est pas pour celles et ceux qui pensent que ce projet peut encore être remis en cause.