Ces amendements identiques visent à supprimer partiellement le troisième alinéa de l'article 1er, qui prévoit l'encadrement du montant des dépenses consacrées annuellement aux pensions de retraite, sur le modèle de l'objectif national des dépenses d'assurance maladie pour les dépenses de santé. Pourtant, l'application de l'ONDAM est la cause de la souffrance subie dans les hôpitaux publics, de la maltraitance des praticiens, de l'augmentation des délais de soins, du non-remplacement des équipements, de l'allongement des temps de service et de la mise en place d'une gestion quantitative des équipes, celles-ci devant consacrer à chaque tâche un temps défini à l'avance et très contraint. Nous refusons l'extension au système des retraites de cette logique comptable, responsable de la déshumanisation de la médecine.