J'aimerais formuler deux observations.
Premièrement, on oublie toujours – Thatcher n'étant pas encore passée par là jusqu'à présent – qu'en raison de l'originalité de notre modèle social – notamment la place qu'y occupent les services publics – , si une crise survient, nous disposons d'amortisseurs sociaux. Nombreux sont ceux qui l'ont démontré.
Notre système de retraite en est un. En introduisant une variable d'ajustement révisable tous les cinq ans, ce qui ne correspond à aucun cycle économique, vous supprimez son rôle d'amortisseur, monsieur le secrétaire d'État.
Par ailleurs, vous ajustez les paramètres que sont l'âge de départ en retraite et le niveau de pension, soit tout ce qui fait mal aux gens. Pour le reste, c'est « touche pas au grisbi », …